Article publié par Ameba News :
L’autre jour, j’ai vu sur la chaîne nationale une émission sur les enfants pauvres. Je pensais que le Japon était un pays riche et avancé où l’on pouvait vivre sans trop de contraintes. J’ai été bouleversé de découvrir la pauvreté d’enfants japonais. En tant que père, cela m’a poussé à la réflexion.
15% des enfants japonais sont concernés par cette pauvreté. Cela représente un enfant sur sept.
Parmi eux, certains ont des blessures qui nécessitent une prise en charge médicale, mais faute d’argent, ne peuvent même pas consulter. Ainsi, un os brisé peut rester non traité jusqu’à ce que l’enfant guérisse de lui-même, et ce, même si l’os n’as pas bien repris sa place.
Pour ces enfants, manger à la cantine est la seule façon de se nourrir correctement. Or, au retour des vacances d’été, certains paraissent carrément rachitiques.
Au sein des familles mono-parentales, c’est plus d’un enfant sur deux qui est en situation de précarité.
En 2009, le revenu médian d’un foyer japonais de 3 personnes était de 16000€, fixant le seuil de pauvreté à 8000€.
Le niveau relatif de pauvreté atteignait les 14,9% en 2008, hissant le pays au 12e rang des 30 pays de l’OCDE. A titre informatif, ce taux est à 10,6% au sein de l’OCDE, ce qui fait du Japon un pays où la pauvreté relative est très forte.
Cela a déjà été mentionné auparavant ; le Japon est le pire pays en terme de pauvreté relative pour les familles mono-parentales.
On est encore plus inquiet pour ces familles mono-parentales où une mère seule élève ses enfants en jonglant entre plusieurs boulots au dépens de sa santé, sans pouvoir leur consacrer suffisamment de temps.
Il y a un réel problème de redistribution des richesses. Il parait vital de réformer le système fiscal afin de faire fonctionner la solidarité.
On procède de cette manière dans les autres pays développés. Les riches cotisent pour qu’un système d’allocations soit mis en place.
Il n’y a qu’au Japon que le taux de pauvreté relative des enfants augmente. On a vu des cas où pour un foyer mono-parental dont la mère déclare un revenu de 15800€, les cotisations sociales atteignaient 3600€. Dans ces conditions, c’est le système japonais qui devient une source d’appauvrissement. Il faut donc revoir notre fonctionnement.
Il est de notre devoir de protéger les enfants des problèmes de santé et de leur donner à tous une éducation. Nous devons prendre conscience de la situation et y remédier.
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Commentaires des internautes japonais.
Ben déjà, ça serait bien que les pauvres arrêtent de faire des gosses s’ils sont pas en mesure de les élever. S’ils sont vraiment pauvres, ils devraient même pas avoir de smartphones.
Vous y allez pas un peu fort avec votre article ? Où que je regarde, je vois des parents accompagnés de leurs enfants, dans les commerces, les lieux de loisirs… Les parents ont de l’argent.
C’est une des raisons qui font que le Japon est difficile à vivre. On nous augmente les impôts ; on parle même d’une taxe sur les mobiles.. On arrête pas de se serrer la ceinture. Dans ces conditions, beaucoup de parents se privent pour donner en priorité à leurs enfants. On achète des vêtements aux enfants plutôt qu’à soi.
Il n’y a que les parents qui peuvent vraiment comprendre. Les enfants, ça coute cher. On travaille pour que nos enfants puissent bien se nourrir. Il se peut même que les problèmes de mauvais traitements soient liés au fait qu’on leur consacre tout notre temps et notre argent. Cependant, les enfants n’y sont pour rien. Ils sont innocents;
Le Japon, un pays développé ? C’est un pays où les hommes voudraient la charia pour les femmes. Faudrait qu’on ponde et qu’on trime au boulot. Si on fait pas de gosse, on sert à rien. Une femme qui reste vierge n’a aucune valeur. Après 25 ans, c’est une vieille. Généralement, on est que de la merde par rapport à vous. On serait moins douées etc… Ce qui va se passer maintenant, c’est que de plus en plus de femmes vont s’écarter du mariage et de la grossesse et je vous parie que les hommes nous mettrons tout sur le dos.
On dit que l’argent fait tourner le monde. Je peux vous assurer que c’est faux. Il part mais il revient pas. Il doit s’entasser quelque part. Je regarde avec suspicion du côté de l’Assemblée Nationale…
C’est quand même pas normal qu’un couple ou qu’un parent isolé ne puisse pas faire vivre ses enfants en travaillant normalement. Le travail de redistribution des richesses est saboté.
Moi, je suis contente. Jusqu’au lycée, ma famille n’avait pas les moyens d’avoir la télévision. Alors, j’ai lu des livres. Ce qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir de baignoire ; on était obligés d’aller aux bains publics.
La cantine scolaire m’a sauvé la vie. Ma mère bossait en izakaya. Avec les restes, on en faisait mon bentô du lendemain. Mon professeur croyait toujours que c’était du “fait maison”. C’était du menu d’Izakaya, loin d’être recommandable au niveau nutritionnel, alors vive la cantine !
Je pense que ce qui fait du Japon un pays riche, c’est qu’on a une bonne politique. Ce problème de pauvreté des parentes isolées, ce n’est pas la faute du gouvernement, mais des maris défaillants qui ont abandonné leur enfant. Il faut les faire payer.
Ceux qui font des gosses sans argent sont irresponsables.
Ils se disent pauvres mais ils jouent, ont des mobiles, des écrans géants et vont au pachinko. Ils s’auto-proclament pauvres mais le deviennent par ce mode de vie.
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Commentaires ailleurs que dans l’article en question.
Je sais pas ce qu’ils appellent “développé”, mais le Japon n’en est clairement pas.
Ben si ! Tu ouvres le robinet, il y a de l’eau qui coule. Tu jettes tes ordures, quelqu’un vient les ramasser. Tu as le gaz et l’électricité. C’est ça “développé”.
Il y a une rupture sociale de plus en plus profonde.
Ouais enfin, un revenu annuel de 8000€ c’est énorme par rapport à d’autres pays. On peut pas parler de pauvreté à ce niveau.
Si nos ressources le permettent, il faudrait qu’on puisse offrir une éducation et des soins gratuits jusqu’à 18 ans.
Quand je pense à ce pauvre vieux retrouvé mort avec une note laissée “je voudrais manger un onigiri”. Vous devriez avoir honte, les fonctionnaires régionaux !
En tout cas, si t’as pas de mobile, t’es pas prêt de trouver un boulot.
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