La génération Heisei et ses motivations à démissionner.

(Par génération Heisei, on entend toute personne née après 1989)

Le site Vorkers s’est penché sur les jeunes, ayant démissionné après 3 ans dans la même entreprise. En analysant 627 avis de démissionnaires, il a mis en évidence les motifs de démission les plus courants.

Pas de perspective de carrière.	25,5%
Trop de contraintes horaires (heures supplémentaires).	24,4%
Incompatibilité avec les tâches à remplir.	19,8%
L’accueil exécrable.	18,5%
L’organisation et les choix de la société.	14%
Le manque de congés.	10%
Les relations avec les collègues et supérieurs.	8,8%
La société ou son secteur semblent compromis à terme.	8,3%
On n’est pas apprécié à sa juste valeur.	7,2%
L’épuisement.	6,7%

Commentaires des internautes japonais :

Il y a vraiment trop des gens qui pensent avoir de la valeur dans le monde du travail alors qu’ils sont juste incompétents. Et après ils viennent se plaindre.

Et ouais. C’est facile de démissionner. Retrouver un taff est une autre paire de manche.

Je plains les fonctionnaires qui ne peuvent pas démissionner et doivent endurer des supérieurs abrutis.

Ce qui importe, ce n’est pas le motif de démission qui est évoqué au patron de l’entreprise que l’on quitte, mais le motif de démission expliqué lors de l’entretien d’embauche.

Les entreprises actuelles ont une politique des ressources humaines qui relève d’un système esclavagiste. A aucun moment, ils ne pensent à augmenter les compétences de leurs employés.

Il y a 10 ans, mon patron de l’époque m’a demandé de démissionner au bout de 3 mois de contrat parce que je ne me donnais pas à fond pendant les heures supplémentaires. Maintenant, j’ai muri et je bosse dur.

On peut pas tout avoir. Le système de l’emploi à vie avec l’avancement à l’ancienneté n’est pas compatible avec un système où tu grimpes les échelons dans un secteur que tu as choisi.

Faire des plans de carrières alors qu’on a pas le CV qui va avec, n’a aucun sens.

L’entreprise japonaise est un putain d’organe soviétique où seuls les plus vieux sont avantagés. Les jeunes feraient mieux de se casser à l’étranger. Ce pays est fini.

Démissionner à cause du nombre d’heures travaillées, me semble être une raison respectable. Les Japonais bossent beaucoup trop ; il y en a marre des heures supp non payées.

Je suis surpris que parmi les raisons, ne soient pas évoqués les bas salaires et les relations humaines. Pour moi, ces motifs de démission devraient dominer.

C’est la génération “yutori” de merde.

Ils ne sont pas honnêtes dans leurs réponses. Ils n’admettent pas qu’ils n’arrivent pas à s’intégrer, n’aiment pas leur job, leur patron ou tout simplement que le nombre d’heures de travail les poussent à arrêter.

“les relation humaines” ! C’est surement la première cause de démission. Même avec un boulot de merde, on continue si l’ambiance est bonne avec les collègues. Par contre, quand on se retrouve avec des trouducs, pas d’autre choix que de se casser.