mardi 11 août 2015

Images WTF.

Ce sont les images qui tournent sur les BBS nippons. Accrochez-vous !

1. A Taiwan, le dernier typhon a laissé quelques marques sur le matériel de la Poste.taiwan-typhon

2. Le retour des Ganguros. (Attention, une fausse ganguro se serait glissée dans la photo)

 ganguro2015

3. Cet été la mode est aux franges.

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4. Yaguchi Mari essaie par tous les moyens de revenir à l’écran, mais les spectateurs lui reprochent encore son scandale d’adultère. Ici, un cosplay conspué sur le net par des rageux.

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5. De plus en plus d’internautes japonais sont horrifiés par ce qu’est devenue Fukada Kyôko. Même si c’est une belle femme, elle ne ressemble en rien à la jeune fille qu’elle était. Cet abus de chirurgie esthétique l’aurait rendue méconnaissable.

fukada-kyoko-2015

6. Les verres de plage débarquent.

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7. Wentz se ridiculise en reprenant le costume de Takanori dans le single “HOT LIMIT”, vieux succès des années 90.

wentz-eiji-2015

8. Un amateur de Photoshop fait rire les internautes en retouchant la photo d’une présentatrice connue pour son bronzage permanent.

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9. Encore une ex-morning musume partie en vrille, qui effraie maintenant le public japonais. Il s’agit de Tsuji Nozomi.

tsuji-nozomi

10. Sur un BBS, ça peste sur ce que sont devenus les hommes japonais, loin du profil samourai. On trouve dans les rues pléthores de boutonneux à lunettes, herbivores pacifiques, abonnés de la friend-zone et otakus en tout genre. Cette photo illustrait le débat. On y retrouve le profil standard de l’herbivore habillé chez Uniqlo.herbivores

Chûnen Freeter : le sujet qui fâche.

chunen-freeterInitialement publié par le journal Asahi, cet article sur les Chûnen Freeters s’est retrouvé à la une des actualités Yahoo.co.jp avant finalement d’être retwitté en masse et de faire le buzz, au point que le terme “chûnen freeter” a fini par s’imposer dans le classement des mots “tendance” sur Twitter.
“Chûnen Freeter” désigne un employé de plus de 35 ans, qui a subi la crise de l’embauche de la seconde partie des années 90 et qui n’a connu que des contrats précaires depuis, sans pouvoir (ou vouloir) accéder au CDI.
L’article du journal Asahi se penche sur un phénomène social dont rien n’arrête la progression.
Il pointe du doigt les difficultés pour cette génération de basculer vers le CDI dans un pays où la règle générale est d’intégrer définitivement une entreprise à l’issue de ses études universitaires.
Entrés dans le monde du travail par des missions d’interim ou des CCD, ils ont depuis gardé ce statut et se retrouvent à plus de 35 ans, sans avoir pu comme leur parents, augmenter leurs revenus et stabiliser leur situation financière. On parle de génération “Âge de glace”.
“En réduisant le budget consacré aux salaires, les sociétés japonaises détruisent elles-mêmes la demande intérieure.” 
D’une part, les internautes s’accordent sur le fait que l’embauche des nouveaux diplômés est devenue problématique. L’obtention d’un diplôme universitaire ne permet plus systématiquement d’accéder à un poste dans une grosse boite. D’autre part, ils se lamentent sur la sévérité d’une société japonaise qui ne tolère pas l’échec. Il n’y a pas de seconde chance pour ceux qui n’auront pas suivi le cursus parfait avec le bon timing (on décroche son diplôme et on entre dans la foulée dans une grosse boite en avril)
“Cette génération abandonnée ne connaitra que l’emploi précaire. Lorsque l’économie redémarrera, on privilégiera les jeunes diplômés mais on laissera sur la bas côté les chûnen-freeters”
Du fait qu’ils ne sont pas en CDI, ils ne bénéficient pas des bonus annuels et des augmentations dues à l’ancienneté. On leur enlève ainsi toute possibilité de voir leurs revenus augmenter. On nivèle par le bas et quand on généralise cette pratique, la demande intérieure se retrouve amoindrie.
Un des reproches qui revient souvent c’est le fait que dans l’impossibilité d’accéder aux emplois bien rémunérés, ils sont obligés de faire une croix sur le mariage et les enfants. Pire, on peut lire des commentaires haineux envers les employés séniors, en CDI, comparés à des oisifs incapables et profitant d’une situation aisée non méritée.
“Pourquoi garde-t-on à tout prix des employés incompétents ? Cela n’a aucun sens. Je ne vois pas de souci à recruter des freeters dans un premier temps, puis accorder des CDI aux plus méritants.”
Alors qu’on parle d’ère glaciaire du recrutement pour les jeunes, on voit parallèlement des employés séniors dont on recule l’âge de la retraite jusqu’à 65 ans. Les jeunes préfèreraient qu’on accorde la priorité au recrutement de leur génération plutôt que de permettre aux anciens de toucher le pactole grâce à leur ancienneté. Eux ont déjà une situation, une femme, des enfants, voir des petits enfants…
“Dans 25 ans, il n’y aura plus d’épargne, la caisse des retraites sera vide et le système de protection sociale se sera effondré.”
Après la génération “Dankaisedai”, qui a travaillé à la sueur de son front pour reconstruire le Japon et en faire une puissance économique de premier plan, on parle maintenant d’une génération “Dankai Junior”, qui a profité indirectement des efforts de la génération précédente, touche injustement des salaires mirobolants et va pouvoir passer une retraite heureuse.

Commentaires des utilisateurs de Mixi :
Le Japon est seul responsable de ce drame. Notre nation a provoqué cette dénatalité et en subira les conséquences.
Le Japon va s’effondrer. C’est déjà trop tard.
Quand on y pense. Au moment de la crise, les sociétés se plaignaient de manquer de personnel trentenaire. Normal, puisqu’ils ne les embauchaient pas. Bande d’idiots !
Je pense qu’il y a quand même de grandes entreprises qui n’embauchent pas que des nouveaux diplômés. Il faudrait analyser pour voir combien d’entreprises ils démarchent avant de se faire embaucher.
Il faut prendre en compte le fait qu’au début il y avait pas mal de petits boulots qui rapportaient plus qu’en CDI, d’où le nombre important de freeters. mais conscients que ce type d’emploi était précaire, ils ont dans leur majorité abandonné ces postes.
Actuellement, tous mes employés sont Freeters. J’ai bien proposé aux plus méritants de passer en CDI, mais ils n’ont pas souhaité changer de contrat, prétextant que le CDI était désavantageux pour eux. Ils semblent être satisfaits de leur statut.
Moi, j’ai été embauché à plus de 40 piges et je suis en CDI. C’est pas facile tous les jours, mais au moins j’ai le job.
En période de crise, l’embauche dépend des compétences, du réseau et parfois de la chance, mais après, je trouve qu’il y en a pas mal, parmi les chanceux à cracher sur les autres, prétextant qu’ils ne font pas d’effort ou qu’ils sont seuls responsables…
Parmi les PME, c’est assez courant d’embaucher des candidats qui ne sont plus jeunes diplômés.
C’est trop facile de dire “qu’on n’a que ce qu’on mérite” à ceux qui n’ont pas réussi à trouver de CDI. Cela permet d’éluder les problèmes de la société.
Il y a peut-être un point commun entre ceux qui ne peuvent pas trouver de boulot et ceux qui ne peuvent pas se marier. Ils font trop les difficiles.
Vous n’avez qu’à aller dans les transports, ils sont en manque de personnel.
Ben alors, c’est la faute de qui ? De la société ? Vos compétences sont celles que vous avez acquises sur les bancs de la fac. Vous obtenez le boulot qui va avec vos compétences.
Et voilà. Encore le sempiternel récit sur la responsabilité personnelle. C’est jamais la société. Voilà un pays où il ne fait pas bon vivre. Faudra pas s’étonner que les gens se cassent.
Quel fabuleux pays. Vivement un coup d’état.
La dénatalité progresse. Evidemment. Vous embauchez des Coréens, des Vietnamiens, des Chinois plutôt que des Japonais…
Je me marre à vous lire. Moi, j’ai arrêté les études au lycée, j’ai fait quelques jobs puis j’ai repris l’affaire familiale de jardinier-pépiniériste. J’en ai bavé du fait de problèmes de surdité, mais je me suis marié, j’ai eu 3 gosses, dont l’un a frôlé la mort suite à une méningite. Je me suis mis au langage des signes, aux haikus, à la poésie japonaise et à la flute shakuhachi, alors pauvres petits freeters, je ne sais pas quoi vous dire…
Moi, je trouve désolant de voir tous ces employés quarantenaires de garde dans les combinis la nuit. Ils ne dépassent même pas les 1500 yen de l’heure.
Je suis freeteur, et alors ? Vous savez, même freeter, j’arrive à gagner 300 000 yen par mois.
Cet article paraît avec 20 ans de retard. Tous ces vieux incompétents ont déjà disparu pour la plupart. Il faut néanmoins rappeler que ce n’est pas toute la génération Dankaisedai qui a roulé sur l’or.
Que tout le monde devienne assistant de vie. Point.
Dans notre société, rater l’embauche juste après l’obtention du diplôme est tout simplement fatal. Si on ne change pas ce système, ça va mal finir.
Ces freeters, ce sont les mêmes qui votent PLD, non ? Qu’ils prennent leurs responsabilités.
J’ai 37 ans, je suis ce que vous appelez freeter. J’ai une maison et deux voitures. J’achète tout cash en liquide. Si vous avez la motivation pour bosser 30 jours par mois, tout est possible. Vous vous achetez ce que vous voulez.

Top5 des sujets qui gavent les Japonaises.

Il s’agit d’un petit sondage peu représentatif ( échantillon de moins de 200 personnes) trouvé sur le site mynavy.jp consacré à la gente féminine et ce qui l’agace le plus dans ses conversations avec des hommes.

classement sujets :  
1 Les histoires de sport. 18 %
2 Les histoires de bagnole. 13,6 %
3 Les histoires de baseball. 12,7 %
4 Les histoires de foot. 8,8 %
5 Les histoires de cul. 6,6 %
6 Les problèmes du boulot. 5,3 %

Commentaires des internautes japonais :

Tiens, c’est drôle : ils font une distinction entre sport et baseball ?!

Le plus lourd, ce sont les discussions sur le pachinko.

Je partage le même avis à propos des quatre premières réponses.

Mais non, le plus gavant c’est sans aucun doute les histoires de manga et anime.

T’es sérieux ? Moi, j’entends que ça autour de moi.

Ouais mais le truc, c’est que les histoires de manga et d’anime, ça passe si t’as pas le profil d’un otaku. On accepte facilement de parler des animes de notre enfance avec les autres.

Je suis un mec, mais moi aussi, je déteste les discussions sur le sport. A part la lutte, tout cela ne m’intéresse pas.

Tout cela est tellement évident. Comment veux-tu ne pas être gavé par une discussion sur un sujet dont tu te contrefous ?

Je ne me sens pas concerné. Mon trip c’est de parler de composants d’ordi pour monter des machines.

C’est cool : l’anime n’apparait pas dans ce classement !

On aimerait plutôt savoir quels sujets les branchent !

A la base, je n’aime pas la conversation avec les gens, alors il n’y a pas de risque que je m’engage sur de tels sujets.

Moi, je dirais que la réponse la plus honnête serait : les gens qui racontent leurs petits problèmes quotidiens.

Moi, je risque rien alors. Je ne parle que de programmation.

J’ai remarqué qu’elles n’étaient pas très réceptives à des sujets comme la défense de la patrie.

De toute façon, quand les filles parlent, c’est aussi peu intéressant.

Il est certain que tous ces sujets sont soulants, cependant vous remarquerez qu’il existe beaucoup d’hommes populaires auprès des femmes s’intéressant au sport et aux voitures, alors que du côté des fans d’anime, il y a pas mal de gars qui n’arrivent même pas à adresser la parole à des femmes.

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